Les doubles vies de Sarah Bernhardt

À propos

Nombreux ont été les événements célébrant cette année le centenaire de la disparition de Sarah Bernhardt, sorte de monstre sacré, star avant l’heure, incarnant le faste de la Belle Epoque, qui dura de la fin du XIXe siècle à 1914.
Isabelle Sprung interprète ici la diva, sans omettre grand-chose de cette aventure que fut sa vie. Interprète mythique des grands textes - Phèdre, Ruy Blas, Hamlet, l’Aiglon, La Dame aux camélias - Sarah Bernhardt connut une gloire sans éclipse sur les cinq continents.
Tout en elle est excentrique et fantaisiste : sa « voix d’or », sa silhouette longiligne si peu à la mode alors, ses mensonges extraordinaires, ses emportements et ses exigences. Elle est renvoyée de la Comédie française pour avoir giflé une sociétaire, y revient puis démissionne avec fracas et, tout en menant par période une vie de courtisane de haut vol, accumule les amants. Dreyfusarde convaincue, soutien de Louise Michel et abolitionniste, elle est partout.
Cela ne lui aliène ni l’admiration du public, ni l’amitié des peintres - Gustave Doré, Georges Clairin, Alphonse Mucha- et des écrivains dont elle fut l’égérie - Victor Hugo, Victorien Sardou, Edmond Rostand etc... Amputée de la jambe droite en 1915, elle ne renonce pas et continue à jouer.
Femme libre autant que libérée, indépendante et autonome, celle qui fut aussi sculptrice semble n’avoir jamais agi que selon ses désirs.


Tarifs

Tarif Min. Max.
Tarif de base 10€
Tarif enfant : De 6 à 15 ans 5€

Ouverture

Le 01/12/2024

  • Dimanche : à partir de 15h30

Situation